Outlook of 2023 Sargassum blooms in the Caribbean Sea and Gulf of Mexico* February 1, 2023, by University of South Florida Optical Oceanography Lab
(bbarnes4@usf.edu, yuyuan@usf.edu, huc@usf.edu)
The maps below show Sargassum abundance, with warm colors representing higher values. The overall Sargassum quantity in the Atlantic Ocean doubled from December to January (8.7 million tons), again setting a new record (previous January record was 6.5 million tons in 2018). Sporadic Sargassum patches appeared in the Lesser Antilles near the month’s end, with larger aggregations passing south of Martinique. Within the Caribbean Sea (CS), most patches were south of Jamaica, moving westward over the course of the month. Essentially no Sargassum was observed in the Gulf of Mexico (GoM).
Looking ahead, this is the second consecutive monthly doubling of Sargassum, previously observed only in 2018. All indications are that this biomass will continue to accumulate and migrate westward over the next several months. We will continue to closely monitor Sargassum coverage, with more updates provided by the end of February 2023. More information and near real-time imagery can be found under the Sargassum Watch System (SaWS, https://optics.marine.usf.edu/projects/saws.html).
Processing note: For this and future bulletins, we have transitioned to a new Sargassum detection algorithm which leverages machine learning. Relative to the previous method, this new approach shows near-identical sensitivity in detecting Sargassum, while reducing false positives and false negatives near clouds and shorelines. While overall quantities slightly differ, relative trends noted in this (and previous) bulletins are the same for both systems.
Prévisions pour les 4 prochains jours: Analyse sur la zone Antilles / Guyane:
On retrouve énormément de radeaux et filaments partout à l’est de l’arc Antillais ; des Iles du Nord jusqu’au sud de la Barbade, et qui s’étendent sur des centaines de kilomètres vers l’est sur l’Atlantique. L’approvisionnement en sargasses est donc quasi ininterrompu car favorisé par des dérives qui sont globalement de secteur Est. Pour la Guyane, les détections sont peu nombreuses, localisées au large des côtes guyanaises et également au large de l’embouchure de l’Amazone.
Analyse autour des Iles du Nord:
Des arrivages par vagues dans un flux venant de nord-est.
Les images du 26 au 29 ont servis à faire cette analyse. De nombreux petits radeaux, plus ou moins épars, transitent dans un flux de nord-est en direction des Îles
du Nord. On remarque tout de même deux principales source d’arrivage. Un premier chapelet de radeaux qui est la source des arrivages répétitifs sur l’Est de Saint Martin. Un second chapelet plus structuré en long filament qui passe principalement entre 5 et 10 km au sud-est de Saint Barthélemy en direction du sud-ouest, mais il est accompagné de petit radeaux épars qui continuent par vague d’accrocher l’Est à
Nord-Est de la petite îles française.
Tendance pour les 2 prochaines semaines :
Des arrivages réguliers
Au vu de tous les signaux présents à l’Est des Antilles, il faut encore s’attendre à des échouements réguliers sur l’ensemble des Iles au cours des 15 prochains jours.
Guadeloupe:
Indice de confiance : 4 /5
Prévisions pour les 4 prochains jours:
Analyse et prévision autour de la Guadeloupe:
Encore des arrivages par vagues ou ponctuels
Les images du 26 au 29 ont servis à faire cette analyse.
De nombreux radeaux plus ou moins épars sont encore visible dans l’est de notre archipel. Un long chapelet de radeaux transite dans le Canal de Guadeloupe. Au nord immédiat de la Désirade les radeaux sont temporairement plus rares mais certains de petites tailles vont tout de même toucher ici ou là les côtes au Nord-est de la Grande Terre. Dans un flux de nord-est plusieurs filaments transitent entre la Grande Terre et Marie Galante. Ils vont continuer à être la source des arrivage pour l’Est de la basseTerre et le Nord-Est des Saintes.
A l’est de Marie Galante et dans le Canal de la Dominique de nombreux radeaux épars ou organisés en petits filaments sont poussés vers le sud-ouest. De petits arrivages vont se répéter sur l’est des îles du sud encore ces 4 prochains jours.
Tendance pour les 2 prochaines semaines :
Des arrivages réguliers
Au vu de tous les signaux présents à l’Est des Antilles, il faut encore s’attendre à des échouements réguliers sur l’ensemble des Iles au cours des 15 prochains jours.
MARTINIQUE:
Indice de confiance : 5/5
Prévisions pour les 4 prochains jours : Analyse sur la zone Antilles / Guyane:
Peu d’évolution de la situation. Le proche Atlantique apparaît très chargé. On trouve toujours de nombreux radeaux et filament entre les côtes des Antilles françaises et plus de 1500km à l’Est. De plus elles s’étalent du Nord de la Barbade jusqu’au Nord de l’arc et audelà. Et pour ne pas arranger les choses, les dérives de
ces derniers jours sont de secteur Est.
Analyse autour de la Martinique:
Renforcement des échouements côté Atlantique
Les nombreux radeaux présents à l’Est de notre île arrivent directement sur nous, les dérives étant d’Est. Des nombreux arrivages sont à prévoir dans les jours qui viennent et plus conséquents en termes de quantité et en fréquence. La côte Sud Caraïbe semble toujours devoir être épargnée. Elle devrait voir passer les radeaux. Une accroche sur l’anse Caffard reste tout de même possible. Un arrivage conséquent
est possible mais fort peu probable.
Tendance pour les 2 prochaines semaines :
Échouements réguliers et fréquents
L’Est des Antilles est encore bien garni en radeaux, les 15 prochains jours ne suffiront pas à tout faire voyager en mer des Caraïbes.
Guyane :
Prévisions pour les 4 prochains jours:
Risque faible
Les détections sont peu nombreuses mais la couverture nuageuse reste considérable, des non détections sont très probables mais de façon restreinte à priori. De plus, les courants sont plutôt favorables à une évacuation des sargasses vers le Nord-Ouest ou vers le large. Le risque d’échouement reste faible.
Tendance pour les 2 prochaines semaines:
Risque faible
Les détections sont peu nombreuses mais la couverture nuageuse reste considérable, des non détections sont très probables mais de façon restreinte à priori. De plus, les courants sont plutôt favorables à une évacuation des sargasses vers le Nord-Ouest ou vers le large. Le risque d’échouement reste faible.
Source : Météo France – Sargasses 2023
Sargassum Monitoring, site de vérification Météo France
Panama – San Andres (Colombia) – Providencia y Santa Catalina (Colombia) – Costa RicaMexico – Texas – Louisiana – Gulf of MexicoFlorida – Louisiana – Keys
28/01/2023 SOURCE MEXICO
Satellite warning of floating sargassum presence in the Caribbean Sea
2023-01-28. Approximate area: 23,669 km². Estimated weight 3,254 t
Satellite warning of floating sargassum presence in the Gulf of Mexico
2023-01-28. Approximate area: 210km². Estimated weight 29 t
Prévisions pour les 4 prochains jours: Analyse sur la zone Antilles / Guyane:
Peu d’évolution de la situation. Encore de nombreux radeaux et filament entre les côtes des Antilles françaises et, au moins 400 km au large. De plus elles s’étalent du Nord de la Barbade jusqu’au Nord de l’arc et audelà. Et pour ne pas arranger les choses, les dérives de ces derniers jours sont de secteur Est.
Analyse autour des Iles du Nord:
Des arrivages épars mes parfois répétitifs
Les images du 22 au 25 ont été utilisées pour cette analyse.
De nombreux radeaux ou filaments de petite taille sont éparpillés près des deux îles françaises. Ils sont poussés par le flux d’est vers leurs rivages ou au travers des différents canaux. Les arrivages ponctuels et parfois répétitifs vont concerner l’ensemble des rivages à l’Est de deux îles durant les 4 prochains jours.
Tendance pour les 2 prochaines semaines :
Encore des échouements à prévoir
L’Est des Antilles est encore bien garni en radeaux, les 15 prochains jours ne suffiront pas à tout faire voyager en mer des Caraïbes.
Guadeloupe:
Indice de confiance : 3 /5
Prévisions pour les 4 prochains jours: Analyse sur la zone Antilles / Guyane:
Peu d’évolution de la situation. Encore de nombreux radeaux et filament entre les côtes des Antilles françaises et, au moins 400 km au large. De plus elles s’étalent du Nord de la Barbade jusqu’au Nord de l’arc et audelà. Et pour ne pas arranger les choses, les dérives de ces derniers jours sont de secteur Est.
Analyse et prévision autour de la Guadeloupe:
Des arrivages multiples et épars
Les images du 22 au 25 ont été utilisées pour cette analyse.
De nombreux radeaux ou filaments de petite taille sont éparpillés près de nos îles. Ils sont poussés par le flux d’est vers nos rivages ou au travers des différents canaux. Toutes les côtes exposées au flux vont recevoir ici ou là des arrivages souvent ponctuels mais parfois répétitifs durant les 4 prochains jours.
Tendance pour les 2 prochaines semaines :
Encore des échouements à prévoir
L’Est des Antilles est encore bien garni en radeaux, les 15 prochains jours ne suffiront pas à tout faire voyager en mer des Caraïbes.
MARTINIQUE:
Indice de confiance : 4/5
Prévisions pour les 4 prochains jours : Analyse sur la zone Antilles / Guyane:
Peu d’évolution de la situation. Encore de nombreux radeaux et filament entre les côtes des Antilles françaises et, au moins 400 km au large. De plus elles s’étalent du Nord de la Barbade jusqu’au Nord de l’arc et audelà. Et pour ne pas arranger les choses, les dérives de ces derniers jours sont de secteur Est.
Analyse autour de la Martinique:
Devenu Fort !
Mise à Jour du 26 janvier 2023 De très nombreux filaments sont détectés très proches à l’Est immédiat de nos côtes Atlantique. Le risque d’échouement est fort avec des quantités non négligeables ! La côte Sud Caraïbe devrait juste voir passer les radeaux, mais une petite accroche sur l’anse Caffard n’est pas à exclure. Texte de lundi : Les radeaux présents à l’Est de l’île, sont actuellement soumis à un vent d’Est assez soutenu. Les dérives orientées à l’Est devraient prendre un axe plus Sud Est, au moins les 48 prochaines heures. Puis à partir de mercredi, les vents s’orientent au Nord Est et devraient faire revenir les dérives à l’Est. La force du vent restant soutenue les radeaux devraient se disloquer et les arrivages se faire par petits paquets. Pour les deux prochains jours, la côte Atlantique dans sa totalité devrait voir arriver les algues et le Sud Caraïbe pourra lui aussi recevoir quelques radeaux. Puis dès le milieu de semaine, la menace reste sur le côté Atlantique, alors que le Sud Caraïbe a plus de chance de les voir passer.
Tendance pour les 2 prochaines semaines :
Encore des échouements à prévoir
L’Est des Antilles est encore bien garni en radeaux, les 15 prochains jours ne suffiront pas à tout faire voyager en mer des Caraïbes.
Guyane :
Tendance pour les 2 prochaines semaines :
Encore des échouements à prévoir
L’Est des Antilles est encore bien garni en radeaux, les 15 prochains jours ne suffiront pas à tout faire voyager en mer des Caraïbes.
Source : Meteo France – Sargasses 2023
Sargassum Monitoring, site de vérification Météo France
Se avecinan grandes manchones de sargazo a las playas de Cancún de acuerdo a la Nasa
Se prevé una fuerte llegada de sargazo a las playas del Caribe Mexicano para el 2023, de acuerdo a las imágenes de la Nasa (por sus siglas en inglés, National Aeronautics and Space Administration), sin embargo ninguna autoridad de los tres niveles de gobierno le ha prestado atención a la problemática que enfrentarán los destinos turísticos más importantes de México, así lo manifestó, Norma Patricia Muñoz Sevilla, investigadora en oceanografía y expresidenta del Consejo de Cambio Climático (C3).
Se prevé arribo de manchones de sargazo para el 2023.
Explicó que cuando el turista llega a las playas de Cancún, Puerto Morelos, Playa del Carmen y Tulum, se tope con playas pintadas de color marrón y apestosas, van optar por cambiar su destino a otras partes del país o del mundo y serán una derrama económica que dejara de recibir Quintana Roo un estado que solo vive del turismo.
Patricia Muñoz, comentó que la falta de legislación en el arribazón de la macroalga, ocasiona que ninguna autoridad sepa a quién le corresponde hacer qué, ni cuál es su competencia ya sea gobierno federal, estatal o municipal.
Aseveró que desde hace tres años atrás se encuentra impulsando la Norma Oficial Mexicana del Sargazo (NOM), la cual ayudaría a la problemática, sin embargo, es necesario contar con un presupuesto de un millón 400 mil pesos, para los insumos y renta de máquinas que iba a recolectar el sargazo en el mar.
Señaló que la cantidad que se propuso a las autoridades para la NOM, les pareció una cantidad muy fuerte por lo que se decidió que solo fuera estándar es decir se tiene un documento técnico y que nadie aplica ya que no es obligatorio a diferencia de una NOM.
La investigadora en oceanografía, indicó que desde el 2011 se tiene el registro de la llegada de la macroalga a las playas de Quintana Roo, para el 2015 y 2018 se tuvieron fuertes picos afectando en gran manera al destino, además de ser la responsable de la muerte masiva de especies marinas y arrecifes.
Dijo que una vez que el alga toca las costas, inicia la descomposición con ello el olor desagradable ocasionado por los lixiviados que emiten gases tóxicos como; amoniaco, ácido sulfhídrico y metano, todos muy peligrosos para la salud humana.
Sargazeros sin ningún tipo de protección para respirar los gases tóxico o para su piel, quienes manifiestan daños a su salud.
De hecho resulta preocupante ver a trabajadores de los ayuntamientos y hoteles, levantando el sargazo con sus manos, sin ningún tipo de protección para su cuerpo y mucho menos algo que los proteja de respirar todos esos gases tóxicos.
Comentó que, en una encuesta realizada a los sargazeros de Playa del Carmen, estos indicaron que, al terminar su jornada laboral del día, les duele mucho la cabeza, les pica la piel y sientes que sus piernas se les queman.
El mar de sargazo se ubica cerca muy importante las costas del África en el golfo de Guinea, entre los meses de diciembre a enero, estas se desprenden y viajan por todo el océano Atlántico, hasta llegar a las costas de Brasil, viaja por la plataforma continental arribando a las Antillas Menores y dos meses después se le tiene en las costas de México.
Prévisions pour les 4 prochains jours:
Des arrivages épars mes parfois répétitifs
Les images du 20 au 22 ont été utilisées pour cette analyse. De nombreux radeaux ou filaments de petite taille sont éparpillés près des deux îles françaises. Ils sont poussés par le flux d’est vers leurs rivages ou au travers des différents canaux. Toutefois le large est de Saint-Martin est très chargé alors qu’une accalmie semble s’être installée pour Saint-Barthélemy. Les arrivages vont donc surtout concerner l’Est de Saint-Martin durant les 4 prochains jours.
Tendance pour les 2 prochaines semaines
Encore des échouements à prévoir. L’Est des Antilles est encore bien garni en radeaux, les 15 prochains jours ne suffiront pas à tout faire voyager en mer des Caraïbes.
Guadeloupe:
Indice de confiance : 4 /5
Prévisions pour les 4 prochains jours:
Analyse sur la zone Antilles / Guyane:
Peu d’évolution de la situation. Encore de nombreux radeaux et filament entre les côtes des Antilles françaises et, au moins 400 km au large. De plus elles s’étalent du Nord de la Barbade jusqu’au Nord de l’arc et audelà. Et pour ne pas arranger les choses, les dérives de ces derniers jours sont de secteur Est.
Analyse et prévision autour de la Guadeloupe:
Des arrivages multiples et épars. Les images du 20 au 22 ont été utilisées pour cette analyse. De nombreux radeaux ou filaments de petite taille sont éparpillés près de nos îles. Ils sont poussés par le flux d’est vers nos rivages ou au travers des différents canaux. Toutes les côtes exposées au flux vont recevoir ici ou là des arrivages souvent ponctuels mais parfois répétitifs durant les 4 prochains jours.
Tendance pour les 2 prochaines semaines :
Encore des échouements à prévoir. L’Est des Antilles est encore bien garni en radeaux, les 15 prochains jours ne suffiront pas à tout faire voyager en mer des Caraïbes.
MARTINIQUE:
Indice de confiance : 5/5
Prévisions pour les 4 prochains jours :
Analyse sur la zone Antilles / Guyane:
Peu d’évolution de la situation. Encore de nombreux radeaux et filament entre les côtes des Antilles françaises et, au moins 400 km au large. De plus elles s’étalent du Nord de la Barbade jusqu’au Nord de l’arc et audelà. Et pour ne pas arranger les choses, les dérives de ces derniers jours sont de secteur Est.
Analyse autour de la Martinique:
Risque moyen pouvant devenir Fort !
Les radeaux présents à l’Est de l’île, sont actuellement soumis à un vent d’Est assez soutenu. Les dérives orientées à l’Est devraient prendre un axe plus SudEst, au moins les 48 prochaines heures. Puis à partir de mercredi, les vents s’orientent au NordEst et devraient faire revenir les dérives à l’Est. La force du vent restant soutenue les radeaux devraient se disloquer et les arrivages se faire par petits paquets. Pour les
deux prochains jours, la côte Atlantique dans sa totalité devrait voir arriver les algues et le Sud Caraïbe pourra lui aussi recevoir quelques radeaux. Puis dès le milieu de semaine, la menace reste sur le côté Atlantique, alors que le Sud Caraïbe a plus de chance de les voir passer.
Tendance pour les 2 prochaines semaines :
Encore des échouements à prévoir. L’Est des Antilles est encore bien garni en radeaux, les 15 prochains jours ne suffiront pas à tout faire voyager en mer des Caraïbes.
GUYANE:
Prévisions pour les 4 prochains jours:
Risque faible
Les détections restent très rares aux alentours de la Guyane et les courants restent défavorables à des échouements sur les côtes guyanaises. Le risque reste faible.
Tendance pour les 2 prochaines semaines
Risque faible
Peu de radeaux en vue sur les 3 derniers jours, mais possibilité de non détection due à la couche nuageuse. Les quelques radeaux détectés au niveau de l’Amapa devraient tourner sur place ou être éjectés plus au large.
Source : Meteo France – Sargasses 2023
Sargassum Monitoring, site de vérification Météo France
Las playas del Caribe mexicano han estado plagadas de sargazo desde 2015, un fenómeno que amenaza a la industria turística de la que depende en gran medida la población local. En respuesta, científicos y empresarios mexicanos esperan convertir los desechos de esta alga marina en energía eléctrica para alimentar complejos turísticos y alejarse, de paso, de la costosa y contaminante electricidad basada en combustibles fósiles.
La costa caribeña de México es mundialmente reconocida como un paraíso de postal, donde las aguas azules cristalinas y las playas de arena blanca atraen a millones de turistas cada año. Pero ese paraíso está amenazado por la llegada de cientos de miles de toneladas de sargazo cada año, una macroalga que ha convertido los mares y las playas en un café pútrido, representando una amenaza para los ecosistemas locales y la salud pública.
Enormes esteras de algas comenzaron a invadir la costa de México a partir de 2015 y han regresado, cada año, en los cálidos meses de primavera y verano, emitiendo un olor a huevos podridos y haciendo que no se pueda nadar en el mar. Los científicos dicen que el fenómeno se mantendrá dada la presencia de una banda de algas marinas de 8.850 kilómetros, denominada el gran cinturón de sargazo del Atlántico, que se extiende desde África occidental hasta el Mar Caribe y el Golfo de México.
Una playa repleta de sargazo en Cozumel, Quintana Roo. Foto: Norma Muñoz
Si bien las causas de las enormes floraciones continúan siendo estudiadas, los investigadores están de acuerdo en que se ha visto fomentada por distintos factores, como el incremento de la temperatura del agua y el aumento de los insumos agrícolas del río Amazonas en Brasil que contribuyen a la eutrofización (enriquecimiento excesivo en nutrientes del ecosistema).
El problema es que este desequilibrio no solo deriva en la muerte de especies marinas, sino que también afecta a las playas de arena blanca que recaudan alrededor de $10 mil millones al año para Quintana Roo, el estado cuya costa de 120 kilómetros incluye importantes centros turísticos como Cancún y Tulum.
Alrededor del 40% de los empleos de Cancún están directamente relacionados con el turismo, por lo que los gobiernos locales y federales han desembolsado millones de dólares para eliminar el sargazo de las playas, con el fin de proteger esta preciada industria de la región.
¿Estrategia sostenible o solución parche?
El Presidente Andrés Manuel López Obrador ha tratado de minimizar el problema, limitando la estrategia de sargazo – con una inversión preliminar de $2.6 millones y liderada por la Secretaría de Marina – a la recolección de algas marinas, en lugar del desarrollo de soluciones integrales. Junto con los gobiernos municipales locales, la Marina ha recolectado alrededor de 200,000 toneladas (t) de sargazo en 40 playas públicas en los últimos cuatro años.
Sólo este año, la Armada recolectó 50,619 t de sargazo de la costa en Quintana Roo entre abril y agosto, desplegando a 328 personas, 11 buques sargaceros costeros, 16 embarcaciones menores, 11 dispositivos de recolección para las naves de menor tamaño, cuatro barredoras y tractores, 14 bandas anfibias transportadoras de sargazo, además de 9.050 metros de barreras contenedoras de sargazo, en los municipios de Benito Juárez, Isla Mujeres, Puerto Morelos, Solidaridad, Tulum, Cozumel y Othón P. Blanco.
“Los esfuerzos del gobierno han sido insuficientes considerando la magnitud del problema”, comenta Rosa Rodríguez-Martínez, investigadora del Instituto de Ciencias del Mar y Limnología (ICML) de la Universidad Nacional Autónoma de México. “Siempre se ha asignado muy poco presupuesto, hay poca coordinación, y la mayor parte de las playas del estado permanecen sin atención”.
La científica – quien forma parte de la organización local Voces Unidas de Puerto Morelos, que ha presionado repetidamente al gobierno para que aumente la acción – advierte sobre el impacto de la remoción de sargazo en los trabajadores. Esto ya que el alga emite ácido sulfhídrico cuando se descompone, lo que puede causar dolores de cabeza, náuseas, vómitos e irritación de la piel.
“Hemos detectado valores muy altos de ácido sulfhídrico en la zona y no sabemos qué impactos podrá tener en la salud de los trabajadores que pasen seis o siete horas al día respirando estos gases”, relata.
Retiro de sargazo en playa de Puerto Morelos. Foto: ProtoplasmaKid, CC BY-SA 4.0, vía Wikimedia Commons
Pero eso no es todo, ya que Rodríguez y otros científicos también están preocupados por el impacto que la eliminación del sargazo está teniendo en los ecosistemas acuáticos e, incluso, terrestres.
De partida, no existen regulaciones federales que rijan la disposición de algas, mientras los gobiernos estatales y municipales están vertiendo el sargazo en parcelas excavadas en la selva, a lo largo de las carreteras y en rellenos sanitarios.
“Quizás ponen una capa de plástico, pero no hay membranas en estos rellenos sanitarios, así que el lixiviado está yendo a las aguas subterráneas, contaminando el agua”, agrega Norma Muñoz, investigadora del Instituto Politécnico Nacional (IPN) y asesora para el tema del sargazo en el Consejo Nacional de Ciencia y Tecnología (Conacyt). Por lo mismo, ha estado solicitando al gobierno regulaciones para la eliminación de residuos durante más de tres años.
De residuos a recursos
Para Muñoz, solo hay una solución al problema de las continuas olas de sargazo. “Frente a esta situación de un alto contenido de arsénico, sería muy irresponsable pensar en darle un uso diferente a la generación de biogás”, dice.
En 2018, científicos del Centro de Investigación Científica de Yucatán (CICY) encontraron que el sargazo podría usarse para producir biogás y los estudios realizados por Muñoz en 2019 confirman estos hallazgos.
Para hacer gas con sargazo, primero se tiene que colectar el alga en la playa, eliminar la arena y sal, y después deshidratarlo antes de meterlo en un biodigestor hermético y aplicar calor.
El biogás es un gas compuesto principalmente por metano y dióxido de carbono obtenido a partir de la degradación anaerobia –sin oxígeno– de residuos orgánicos que, en este caso, corresponde al sargazo.
Si bien el gas podría usarse para generar electricidad para los complejos turísticos de la región, el mismo proceso también produce biocombustible que podría alimentar las flotas locales del transporte público y biofertilizantes que podrían usarse para la agricultura en todo México.
“El sargazo ha sido visto como un residuo, y en el CICY estamos en la búsqueda de procesos para que esta materia prima sea aprovechada bajo la premisa de ’cero residuos’”, es decir, evitar generar desechos contaminantes derivados de los procesos”, comenta el Dr. Raúl Tapia Tussell, director de la Unidad de Energía Renovable del CICY.
Todavía no hay plantas comerciales que operen en la región del Caribe, pero sí existen instalaciones en otros países. Por ejemplo, desde 2015 la planta Solrod Biogas, a 40 kilómetros de Copenhague, Dinamarca, suministra biogás a una instalación eléctrica municipal que genera suficiente electricidad para 1,936 casas al año.
Pero la propuesta no está exenta de desafíos. Las plantas a escala industrial requerirían suministros de grandes cantidades de algas marinas garantizados a largo plazo, situación que podría resultar – por ejemplo – en la sobreexplotación de las mismas. Aunado a eso, el impacto de la recolección de sargazo a gran escala en los ecosistemas locales sigue siendo desconocido. Es más, sin una regulación adecuada, cualquier intento de crear una industria en torno a la conversión de algas marinas también podría resultar en problemas de manejo de residuos y contaminación.
Pero, ¿es el biogás siquiera una alternativa más ecológica? La quema de sargazo libera dióxido de carbono, un gas de efecto invernadero que es el gran responsable del calentamiento global y el cambio climático. Sin embargo, la cifra de dióxido de carbono emitido sería casi la misma cantidad que el sargazo había capturado a través de la fotosíntesis mientras crecía, lo que puede hacer de la biomasa una fuente de energía neutra en carbono, según la Administración de Información Energética (EIA por sus siglas en inglés).
Como alternativa a la generación de electricidad a diésel y combustóleo que domina la región, el biogás sería, sin duda, una opción más limpia.
La generación de electricidad de Quintana Roo depende principalmente de la energía importada del vecino estado de Yucatán, gran parte de la cual se genera en plantas a diésel y gas natural que causan emisiones de gases de efecto invernadero. Además, el estado sufre repetidos cortes de energía y no se espera que la capacidad de generación existente siga el ritmo del crecimiento proyectado en la región, según el Laboratorio Nacional de Energía Renovable.
Muéstrame el dinero
A pesar de que los científicos han demostrado el potencial del sargazo como biogás, México aún no ha desarrollado una planta a escala industrial.
Pero la compañía mexicana Nopalimex tiene una planta de biodigestores en el estado de Michoacán, en el este de México, que convierte los aguacates y el nopal en gas y espera llevar esa tecnología a Cancún. “En 2019 trajimos 45 t de sargazo a Michoacán donde hicimos las pruebas y resulta que el sargazo da un gas muy bueno de 58-65% de contenido de metano”, indica Miguel Ángel Ake, fundador de la empresa.
Planta de biogás con nopal en Zitácuaro, Michoacán. Foto: Nopalimex
Nopalimex espera construir una planta de biodigestores en Cancún que podría procesar hasta 150 t de sargazo al día, capaz de generar 20,000 metros cúbicos al día (m3/d) de biogás o suficiente combustible para alimentar 500 automóviles.
La planta también generaría 60.000 litros al día de biofertilizantes que podrían venderse a los agricultores de toda la región.
“Por donde lo quieras ver es un muy buen negocio, es rentable, tiene un alto impacto económico, social y ambiental”, asegura Ake.
Si bien el costo inicial de la planta es considerable, alrededor de $2.5 millones, el interés de las empresas locales es alto dados los costos actuales de lidiar con el sargazo, sostiene Arturo Peña, uno de los desarrolladores del proyecto de Cancún.
Las empresas hoteleras en Quintana Roo están gastando hasta $100 millones cada año para eliminar el sargazo de las playas. Según la Asociación de Hoteles de la Riviera Maya, se están buscando fondos para convertir el sargazo en biocombustible o biofertilizante.
Lo que falta, sin embargo, es el apoyo del gobierno para financiar esos esfuerzos.
“Llegamos al tema fundamental, no hay voluntad política, no hay reconocimiento de la gravedad del problema’, comenta Muñoz. “Podemos hacer la mejor ciencia, pero en nuestras manos no está la decisión”.
Prévisions pour les 4 prochains jours: Analyse sur la zone Antilles / Guyane:
L’image satellitaire du 15/01/23, qui malgré les nombreux nuages sur les îles, permet de faire des détections de sargasses: à l’est de l’arc antillais, le bassin atlantique reste particulièrement chargé. Le courant global d’est à sudest prend une dominante sudest. Du côté de la Guyane, de rares détections semblent s’échapper de l’embouchure de l’Amazone et sont repris dans le courant des Guyanes. Détection qui reste tout de même à confirmer.
Analyse autour des Iles du Nord:
Risque d’échouement
Les images satellitaires des 13 et 15 janvier ont été exploitées pour faire les détections de ce bulletin. Malgré tout les détections ne sont pas possibles autour des îles et jusqu’à 150 km en raison de la densité nuageuse. Au delà des 150 km, de nombreux radeaux à l’est de Barbuda transitent par le courant d’est à sud est, avec un risque d’échouement associé sur les îles du Nord. Il en est de même pour les sargasses
(détections du 13) cheminant entre Antigua et Barbuda.
Tendance pour les 2 prochaines semaines :
Des échouements en perspective
Au vue des détections sur les images satellitaires, des échouements sont à craindre dans les 2 semaines sur de nombreuses îles.
Tendance pour les 2 prochains mois :
Des échouements de sargasses en vue!
Des échouements sont attendus pour les 2 prochains mois, aussi bien en Martinique, qu’en Guadeloupe, ainsi que les îles du Nord.
Guadeloupe:
Indice de confiance : 3/5
Prévisions pour les 4 prochains jours:
Nombreux échouements à prévoir
L’image du 15/01/2023 a permis de faire de nombreuses détections à l’est de la Guadeloupe. Cependant la visibilité n’est pas optimale pour le sud, qui reste très nuageux depuis quelques jours, sans grande détections possibles.
1- la plupart des radeaux se trouvent dans un rayon de 100 km à l’Est de la Grande-Terre. Les radeaux au sud-sud-est pourront s’échouer sur Marie-Galante et les Saintes dans les 36 à 72h; une partie favorisée par le courant de sud devraient venir s’échouer sur le sud de la Désirade, le risque d’échouement sur le sud de Grande-Terre est plus faible, mais tout de même présent. L’est de la Basse-Terre, pourrait également voir arriver quelques sargasses.
2- Plus proche des terres, quelques sargasses isolées peuvent finir leur course, notamment sur Marie-Galante ou encore sur la Désirade ou le nord Grande-Terre, dans ces prochaines heures.
Tendance pour les 2 prochaines semaines
Des échouements en perspective
Au vue des détections sur les images satellitaires, des échouements sont à craindre dans les 2 semaines sur de nombreuses îles.
MARTINIQUE:
Indice de confiance: 2/5
Prévisions pour les 4 prochains jours:
Échouements réguliers mais en quantité limitée
La situation sargasses présente une légère évolution, qui aura des conséquences pour la Martinique. De nombreux radeaux sont détectés, loin, 300 à 400 km à l’Est. Là, pas d’évolution ! Mais certains de ces radeaux ont voyagé vers la Barbade ces dernières semaines. Certains sont passés au Nord de cette île, et d’autres l’ont évitée par le Sud et remontent dans la Canal Ste-Lucie / Barbade. Les nappes au large à l’Est remonte vers les îles plus au Nord. Les radeaux dans l’Est de la Barbade, proches de la Barbade ou dans le canal la séparant de Ste-Lucie représentent une menace d’échouement pour nos côtes. Pour le moment, les détections ne font pas état de gros amas, mais plutôt de filaments qui se disloquent plus ou moins. Les dérives étant de Sud Est le long de notre littoral, les secteurs les plus à risque sont, dans l’ordre, le Sud Atlantique et le Sud Caraïbe. Le Nord Caraïbe est lui aussi menacé, mais il faut que les algues arrivent à contourner au plus prêt la presqu’île de la Caravelle.
Tendance pour les 2 prochaines semaines
Des échouements en perspectives
Au vu des détections sur les images satellitaires, des échouements sont à craindre dans les 2 semaines sur de nombreuses îles.
GUYANE:
Prévisions pour les 4 prochains jours:
Risque faible
Avec des détections rares et des courants non favorables aux échouements, le risque est faible au cours des prochains jours.
Tendance pour les 2 prochaines semaines
Peu de risque d’échouement
Les détections en sorties d’embouchure méritent d’être vérifiées, cependant les courants ne sont pas favorables aux échouements sur les côtes guyanaises.